Jan 21 2020

Spiritualité dans la philosophie indienne

Les sages errants de l’Inde pensent en marchant,

à l’ombre des banians, tout en suivant la carte secrète

de leurs méditations…

On les croit détachés du corps, du moi et du monde, en lévitation

dans un ailleurs depuis lequel ils contemplent en souriant les

fourmis que nous sommes s’affairer et tourner en rond.

 

Quel est leur secret ?

Comment accéder à la hauteur de leur esprit ?

Un poète indien dirait :

Puisse l’abeille goûter jusqu’à l’ivresse le nectar des pensées !

 

Les Indiens sont les plus grands grammairiens au monde : ils ont développé une école de rigueur et de rationalité à partir de cette discipline. Et c’est également à partir de celle-ci qu’ils ont commencé à élaborer un certain nombre de réflexions et de discours philosophiques. Il y a de la philosophie en Inde et comme en Occident, elle s’est développée de deux manières si on veut schématiser : dans une quête spirituelle d’un côté, et de l’autre côté dans un certain nombre de discours argumentatifs en vue de permettre à l’homme d’avoir une connaissance la plus précise possible du monde : la rationalité et la spiritualité. La grande originalité de la philosophie en Inde c’est qu’elle conjugue les deux, ne voit pas d’incompatibilité, l’une va avec l’autre…

Marc Ballanfat

 

Avec Marc Ballanfat

professeur de philosophie en classes préparatoires

aux grandes écoles,

traducteur depuis le sanskrit et

spécialiste des philosophes de l’Inde ancienne.

 

 

L’émission de France Culture du 25/05/2014,
Les Racines du ciel, « La philosophie indienne au fil des jours »

L’émission de France Culture du 29/10/2019,
Les chemins de la philosophie, par Adèle Van Reeth,
« Philosophie de l’Inde, une pensée venue du ciel ? »

 

Sons diffusés :

  • Extrait du film Bhagavad Gita, de G. V. Iyer, 1993
  • Chanson de Bappi Lahiri & Asha Bhosle, Boogie Boogie
  • Lecture de La Bhagavadgîtâ par Guy Chaumette, Archive France Culture, 21/04/1977
  • Extrait du film Little Buddha, de Bernardo Bertolucci, 1993, avec une musique de  Okko Sitar & Electronics, Shivas Lullaby

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Jan 19 2020

Sur les chemins noirs… le récit d’un parcours à la fois poétique et contemplatif

Il m’aura fallu courir le monde et tomber d’un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j’ignorais les replis, d’un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides.
La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs.
Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.

Sylvain Tesson

Ces « sentiers noirs » vont permettre à Sylvain Tesson de recouvrer ses capacités physiques de marcheur, mais également de profiter, de jouir de l’écoulement du temps, du silence et de l’immobilité.

Une ode au courage et à l’Amitié à partager sans modération…

 

Sylvain Tesson

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Jan 17 2020

L’élégance du poète

La légèreté, c’est parfois une manière

élégante d’être grave.

Christian Bobin

La Poésie comme chemin spirituel

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Jan 15 2020

Le karma positif, une loi naturelle de cause à effet

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Déc 12 2019

Regards émerveillés

Matthieu Ricard et

 

Yann Arthus Bertrand

appellent à se mobiliser pour protéger et sauvegarder

toute la richesse naturelle de notre planète.

A travers leur objectif, ils nous offrent

  toute la beauté du monde.

 

Partie 1

Partie 2

Le mode de vie de cette minorité individualiste, souvent la plus riche, est tel que son empreinte écologique est disproportionnée par rapport au reste de la population.

L’empreinte écologique d’une personne est définie comme la surface de terre nécessaire pour lui fournir nourriture et habitat, l’énergie nécessaire aux déplacements qu’elle a effectués et qui sont liés à ce qu’elle consomme, comme à la gestion de ses déchets, ainsi que les émissions (gaz à effet de serre et polluants) dont elle est responsable.

Si l’on divise la surface totale des sols biologiquement productifs de la Terre par le nombre d’habitants, chaque personne devrait disposer de 1,8 hectare. Or l’empreinte écologique actuelle est en moyenne de 2,7 hectares par personne dans le monde, ce qui confirme que nous vivons globalement au-dessus de nos moyens.

Ces empreintes écologiques varient avec le niveau de vie : celle d’un Américain moyen est de 8 hectares ; elle est de 6 hectares pour un Suédois, de 1,8 hectare pour la plupart des Africains et de 0,4 hectare pour un Indien. Stephen Pacala, de l’université de Princeton, a calculé que les plus nantis, qui représentent 7 % de la population mondiale, sont responsables de la moitié des émissions de CO2, tandis que les 50 % les plus pauvres n’émettent que 7 % de CO2, une proportion infime pour 3,5 milliards de personnes. Les 7 % les plus riches qui ont par ailleurs les meilleurs moyens de se protéger de la pollution, profitent donc du reste du monde.

Il existe certes, parmi les grandes fortunes, des êtres généreux et déterminés à œuvrer pour un monde meilleur, mais ils restent une minorité. Aujourd’hui, le mode de vie des plus nantis compromet la prospérité future de l’humanité et l’intégrité de la biosphère.

Il faut agir mais il ne suffit pas d’économiser en se contentant d’isoler mieux les habitations, d’utiliser de l’énergie d’origine solaire ou géothermique, de se servir d’appareils qui consomment moins d’électricité, etc. On s’aperçoit, en effet, que ceux qui font ce type d’économies dépensent par ailleurs plus d’argent pour voyager, par exemple, ou pour effectuer d’autres activités et achats qui engendrent, directement ou indirectement, des émissions de gaz à effet de serre et diverses autres formes de pollution. Il faut donc non seulement économiser l’énergie, mais aussi vivre plus sobrement, et cesser d’associer sobriété et insatisfaction.

Certains pays ont réussi à relever ce défi. Le Japon, par exemple, consomme deux fois moins d’énergie par habitant que les pays de l’Union européenne et trois fois moins que les États-Unis. Cela est dû au fait qu’il doit importer une bonne partie de son énergie, ce qui en augmente le coût. Le prix élevé de l’énergie a eu un effet salutaire sur la consommation, sans pour autant nuire à la prospérité du pays et à sa compétitivité sur le plan international. Au contraire, ces limitations ont stimulé l’innovation et le développement d’entreprises moins gourmandes en énergie, en particulier dans le domaine des nouvelles technologies.

MATTHIEU RICARD

 

Pour comprendre l’environnement et ses enjeux :

Magazine GOODPLANET INFO

Un lieu dédié à l’écologie et à la solidarité :

Fondation GOODPLANET

 

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