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Août 08 2017

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Méditer, penser, aimer, voir

Jacques Attali

Jacques Attali

L’été est propice aux lectures longtemps retardées,

de ces livres qu’on se rassure en se disant qu’on ne peut pas

mourir avant de les avoir lus.

Et donc que, tant qu’on ne les a pas lus,

c’est que la mort ne nous menace pas.

Sophisme si largement partagé par tant d’hommes, 

victimes de tant d’illusions.

(D’hommes, plus que de femmes, plus conscientes,

en général, des réalités de la vie et de la mort).

 Et c’est en réfléchissant à ces illusions, dont notre société

moderne est si friande, (comment, par exemple, définir

autrement que comme une illusion pathétique la folie qui a

 saisi la France cette semaine, à propos de l’achat d’un joueur

de foot par un club parisien ? ), que j’ai voulu relire, 

ces jours ci, un livre qui , à sa parution m’avait énormément

marqué : « The only revolution » ; étrangement traduit en

français, en 1971, sous le titre de

« La Révolution du Silence » ;

livre d’un auteur indien aujourd’hui mondialement révéré,

Jiddu Krishnamurti.

J’y ai retrouvé, entre mille pensées profondes et notations

poétiques, une apologie d’une liberté radicale,

débarrassée de toute influence :

« Quelle est l’utilité d’un gourou ? Sait-il plus que vous ne

savez vous-même ? Il vous faut marcher par vous-même, il

vous faut entreprendre le voyage tout seul, et au cours de ce

voyage, il vous faut etre votre propre maitre et élève ».

La liberté, assène-t-il, ne s’acquiert que par la conscience

de tout ce qui nous empêche d’etre libre.

J’y ai retrouvé aussi une profonde réflexion sur la nature

réelle de la méditation, qui ne doit etre en rien une posture

d’un moment, mais s’installer comme une libération

permanente à l’égard de toute aliénation, pour regarder sans

cesse le monde en toute lucidité,

en toute sérénité, en toute distance. 

Nous aurions tous intérêt à le lire.

Et en particulier à enseigner aux enfants, dans les écoles,

à prendre ainsi de la distance à l’égard des désirs futiles du

monde. Et, en passant, à leur enseigner les techniques si

subversives de la méditation. 

Dans un autre de ses livres, « Se libérer du connu »,

Krishnamurti en résume d’ailleurs la recette :

« se connaître soi-même, surmonter la peur,

découvrir peu à peu le silence et la plénitude ». 

Aujourd’hui comme hier, je reste cependant en désaccord

avec son discours sur la science, qui n’est pour lui qu’une

forme d’aliénation, au meme titre que toute religion

ou autre forme de pensée préétablie. 

Pour moi, l’homme n’est rien s’il ne cherche à comprendre

l’univers ; et la science n’est pas une illusion ni une

diversion ni une aliénation mais bien la prise de conscience

de la beauté du monde et de la force de l’esprit humain.

Elle est, avec l’art et l’empathie, la plus haute activité

humaine ; et elle permet, mieux encore que le silence,

d’accéder à la plénitude. 

Dans ce dialogue entre la lucidité et le savoir se situe

la forme la plus explosive, la plus exigeante de la morale,

celle qui pourrait conduire les jeunes générations à se

prendre en charge, à cesser de voir le monde avec les yeux

des adultes, que cela soit pour les approuver

ou pour les contredire. 

Apprendre à voir, pour comprendre et aimer. 

Tel est l’essentiel de que Krishnamurti m’a enseigné,

en me montrant meme comment penser meme contre lui,

pour aller au plus profond de la liberté. 

Dans l’indifférence à l’égard de la bêtise et l’ignorance,

pour l’amour de l’humanité. 

 

Site de l’Association Culturelle Jiddu Krishnamurti

 

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