La méditation est un miroir.
La racine du mot sanskrit qui signifie méditer – dhyâ-
signifie également réfléchir.
Plus tu médites, plus tu te découvres.
A l’extrême limite de ce voyage, tu n’es donc plus que
découverte.
Tout est neuf en toi.
Cet état est d’une fraicheur merveilleuse :
c’est comme si tu étais au monde pour la première fois.
Car ta totale nudité de méditant te rend sensible aux
moindres nuances du monde.
Tout te parle dans un silence infiniment reposant.
Te voici relié, sans être lié. Tout vient à toi dans une absolue
spontanéité.
Et toi, tu avances dans la vie avec une bien grande liberté.
Liberté primordiale et liberté renée.
Liberté riche d’amour, car sans entraves.
Il arrive parfois que les plus profondes épreuves de l’existence
te placent dans cet état. Donne-lui toute sa chance.
Tu es sans voix ! Parfait.
Cette cessation du bavardage intérieur fait de toi un être
de pure écoute. Enfin libéré de lui-même. Enfin vraiment
et pleinement ouvert à ce qui l’entoure.
Et que, dès lors, il peut aimer sans restriction.
Ainsi qu’il convient.